samedi 20 novembre 2010

Soubresaut culinaire

Une autre 'tite recette parce que ça fait longtemps !
Cette fois-ci : Poivrons farcis.

Je cherche depuis plusieurs années une façon de manger du tofu. Au départ, je trouve que ça ressemble à une grosse efface... et que ça ne goûte rien, même pas les trucs cuits avec, contrairement à la croyance populaire. Une collègue m'a révélé son secret : le mélanger à des chorizo. Pas bête... et délicieux ! Comme je mange de la viande, je n'ai pas de problème à mélanger, ça fait moins de petite bête dans mon assiette et ça me satisfait.


Ingédients


-une petite boîte de tofu
-2 saucisses chorizo
-1 zucchini
-qqs gousses d'ail
-2 tomates
-1 champignon portobello
-2 petits piments forts (facultatif)
-olives noires séchées au soleil (dénoyautées, of course)
-6 petits poivons orange (ou de la couleur que vous voulez !)
-huile d'olive
-fromage rapé (cheddar fort ou votre favori)
-riz basmati (pour accompagner)

Préparation

Faire revenir ail, tomates, zucchini, olives et piments fort dans l'huile quelques minutes.
Ajouter les chorizo (sans la peau) et le tofu (émietté) et cuire jusuq'à ce que les chorizo soient bien cuites.
Vider les poivron, remplir du mélange, garnir de fromage râpé et mettre au four une trentaine de minutes à 350F.
Cuire le riz selon ce qui est écrit sur l'emballage. :-)

Au sortir du four !

Résultat final !!

mardi 9 novembre 2010

Modernisation de la Loi sur le droit d'auteur

J'en parle partout, mes "friends" Facebook et mes amis risquent d'en avoir marre, mais un projet de loi (C-32, pour être précis) visant à moderniser la Loi sur le droit d'auteur est passé en deuxième lecture à la chambre des communes la semaine dernière. Bon, je n'embarque pas dans une longue explication politique, mais entre cette 2e lecture et la 3e, un comité se penchera sur les amendements proposés et rencontrera divers acteurs concernés afin de (je l'espère) proposer des changements à ce qui a été déposé.

En ce moment, tout plein de nouvelles exceptions, pas toujours claires, pourraient s'ajouter. La plupart de ces exceptions ne prévoient pas de rémunération pour les créateurs. Ceci est dangereux. Le Canada (puisque c'est un loi canadienne) risque de, encore une fois, couper des sources de revenus aux créateurs. J'invite tout le monde à visiter le site Culture équitable pour avoir plus d'information sur les dangers de ce projet de loi et pour appuyer les groupes qui défendent les droits des créateurs. Bon, oui moi aussi j'aimerais ça que tout soit gratuit, mais je suis capable de voir que si on cesse de payer nos artistes et les industries qui les aident à percer, eh bien notre culture sera réduite à quelques poussières d'ici pas longtemps. Oui, il y a d'excellents livres ou films étrangers, mais j'aime ça lire un bon livre ou voir un bon film de chez nous aussi des fois. Et pour ça, ben il faut s'assurer que nos créateurs puissent vivre du fruit de leur travail. C'est pas compliqué, on utilise : on paye. Comme pour n'importe quel service.

Voilà, c'était mon éditorial de la journée. :-)

vendredi 24 septembre 2010

Souper du vendredi soir

Pour ces soirs où il n'y a aucune chance que je cuisine.

Ingrédients :
  • un menu
  • un téléphone
  • une carte de crédit ou de l'argent cash

Et voilà le travail ! ;-)


samedi 11 septembre 2010

A Garfield moment

Impossible de ne pas penser à Garfield quand je mange de la lasagne (quand il y a des raisins dans ma bouffe aussi, mais ça c'est moins heureux. Les raisins secs = invention démoniaque. Bon. Na.).


Bref, pour continuer mon élan culinaire, voici ma recette de lasagne. Je sais, ça prend pas nécessairement une recette pour faire une lasagne, mais j'ai de belles photos, alors... ;-)


Ingrédients:



-1 poivon vert
-1 gros oignon
-1 barquette de champignons
-4 champignons portobello
-1 boîte de tomates (moi, j'aime les Pastene en dés assaisonnées. C'est pas ça sur ma photo parce qu'il n'y en avait pas où j'étais.)
-1 boîte pâte de tomates (idéalement juste ça dedans, pas de sel, épices, machins en "ite")
-Fromage mozzarella & cheddar fort (quantité : beaucoup !)
-9 lisières de lasagne (je suis généralement paresseuse et j'achète les "direct-au-four". Mais y'en avait pas)

Ça, c'est la base. Dépendant de ce qu'il y a où je fais les courses, j'ajoute piments forts, échalotte, oignons verts, etc.

Ce qui m'amène à dire un mot au sujet de ces mots qui ont changé depuis mon enfance. Parfois on a renommé, d'autre fois il s'est agit d'un changement de sexe !!?!

Quand j'étais petite on disait échalottes, maintenant c'est oignons verts. Des échalottes, c'est ce qui ressemble plutôt à de petits oignons (échalottes française). Enfin, "on" me dit que ça toujours été le cas. Hem. Hem. Et cantaloup ? Comment est-on passé d'UNE cantaloupE à UN cantaloup (loup : comme l'animal ??). Toute ma vie j'ai été entourée d'incultes ? C'est ça qu'"on" veut me faire croire ? I don't buy it. Je crois plutôt à une conspiration. Rien de moins. Et ne me partez même pas sur "trampoline". Un ? Vraiment ? Vous faites du trampoline vous ?

Bon, je disgresse là. Back to lasagna.

Cette fois, j'ai doublé la recette afin d'avoir un bon reste de sauce. Miam.


La préparation en photos...














Bons et beaux petits piments forts.



Non, j'ai pas tout mis ça de basilic. Mais j'ai du bon pesto maintenant !!


Avant...

Après.

Les outils du chef. ;-)


J'ai dit beaucoup de fromage, hein ?

Ça mijote...


...ça mijote !

Ce qu'on a bu avec. Bon petit vin californien rapporté de Cape Cod. :-)

Montage terminé.



Ne reste plus qu'à déguster...

dimanche 5 septembre 2010

Hummus en deux temps

Pourquoi en deux temps ? Parce que mon premier essai n'était pas des plus convainquant. La base est une gracieuseté de Nancy P. qui nous l'a fait goûté récemment. Chez elle, il était excellent. Chez moi, moyen, l'ail cru m'est resté collé dans la bouche pendant des heures et ça goûtait pas mal juste le pois chiche. :-s Weird.

J'ai donc repris la recette et changé quelques petits trucs et ce deuxième essai semble tout à fait prometteur (il refroidit présentement au frigo).

-1 boîte de pois chiches
-2 gousses d'ail (cuites au four, amoureusement enveloppées de papier d'alu. On peut en mettre plus.)
-6 cu. table jus de citron
-5 cu. table tahini
-3 cu. table huile d'olive
-2 cu. thé cumin
-1/2 cu thé paprika
-sel poivre du moulin au goût

À ça, j'ai ajouté des graines de coriandre rôties et écrapouent au mortier mélangées avec un petit poivre oriental trouvé aux USA l'été dernier. Bon, on peut faire sans.

On commence avec les pois chiches (égouttés) dans le robot (si vous n'avez pas de robots, vous faites comme moi et allez en emprunter un chez les wésins). Si la consistence est trop épaisse, ajouter un peu d'eau. Ajouter le reste des ingrédients et hop, notre hummus est prêt !


Les ingrédients de base.

Première étape... le reste, c'est pas mal la même chose, on sacre dans le robot et on pèse sur "on". ;-p

On saupoudre de paprika pour faire beau et voilà !

J'ai choisi l'ortographe hummus, mais on peut écrire hoummos, hoummus, hummos, ça reste le même bon plat.

Mañana* : lasagna !

*Techniquement, mañana, veut dire demain. Dans les faits, si vous êtes déjà allés dans le sud, ça signifie "pas aujourd'hui". ;-)

samedi 4 septembre 2010

Blogue culinaire!

Pour l'automne, cet espace se transformera en blogue culinaire !

Pourquoi ?

Parce que je ne l'entretiens pas assez, ça me fera écrire quelques billets . ;-)

Parce qu'il n'y en as pas assez sur le web (ha ! ha !).
Parce que je regarde trop de show de cuisine à la télé (ben oui, je suis influençable, regardez donc ça, vous !).

Mais principalement parce que j'aime faire de la bonne bouffe, mais ne prends pas le temps qu'il faudrait pour cuisiner autant que je le devrais.

Je flanche souvent et achète du tout fait. C'est pas si bon au goût et c'est mauvais pour la santé... et pas génial pour le porte-feuille.

Bref, au cours des prochaines semaine je partegerai avec vous, mes infidèles 3-4 lecteurs, mes meilleures recettes, mes découvertes ainsi que mes essais et erreurs.

À vos fourchettes... Prêts ? Attablez-vous !

mardi 15 juin 2010

Remous chez l'ermite

Ma nouvelle soumise au concours Les Mille mots de l'Ermite est disponible pour lecture sur le site. Garrochez-vous !! Elle n'y sera que pour une dizaine de jours.

Je suis pas mal fière de figurer au palmarès des textes qui ont une vie éphémère sur le blogue de ce cher Ermite. :-)

vendredi 4 juin 2010

Coupes fédérales : les revues culturelles en péril

Je fais écho au site de la revue Brins d'éternité et à la SODEP en publiant la lettre ci-bas.

Sur leur page Facebook (même nom que le titre de ce billet) la SODEP ajoute :

"Si vous désirez l'appuyer de façon plus "formelle" et nous autoriser à ajouter votre nom à la liste des signataires, écrivez-nous à l'adresse suivante: info@sodep.qc.ca"

Oui, c'est un tantinet plus compliqué que de simplement cliquer sur un lien, mais prendre deux minutes pour envoyer un courriel d'appui à la SODEP peut faire une différence.

Depuis la série de coupes amorcées en 2008, le gouvernement Harper continue de saborder des programmes essentiels à la survie des organismes culturels.

C’est maintenant au tour du ministère du Patrimoine canadien de priver la majorité des revues culturelles québécoises d’une aide à l’édition, en remplaçant le Fonds du Canada pour les magazines (FCM) par le Fonds du Canada pour les périodiques (FCP). Ce qui devait être une refonte de programmes s’est conclu, dans les faits, par une mutation idéologique inacceptable. Désormais, Patrimoine canadien ne se souciera plus des publications à petit tirage; il soutiendra « l’industrie du magazine ».

La Société de développement des périodiques culturels québécois (SODEP) dénonce vivement les critères d’admissibilité du nouveau FCP. Parmi ses 44 membres, lesquels publient les plus importantes revues culturelles de langue française au pays, 75 % sont exclus du programme « Aide aux éditeurs », tout simplement parce qu’ils vendent moins de 5000 exemplaires par année, peu importe leur périodicité, leur mandat ou la qualité de leur contenu.

Le budget du FCP, en vigueur depuis le 1er avril, s’élève à 75,5 millions de dollars, dont 72 millions sont consacrés à l’aide aux éditeurs. Les magazines canadiens à grand et moyen tirage, qui comptent sur des revenus publicitaires substantiels, peuvent recevoir jusqu’à 1,5 million par année. Mais rien, ou presque, pour les revues à petit tirage, ces revues qui diffusent notre littérature, commentent nos productions théâtrales ou analysent notre cinéma. Pour aider les 44 membres de la SODEP réunis, il suffisait pourtant d’un budget de 800 000 $, soit près de la moitié d’une subvention accordée à un grand magazine! Et que dire de l’argent que les éditeurs de revues culturelles retournent néanmoins au gouvernement, par la TPS payée sur les coûts de production de leur revue, celle perçue sur les ventes de numéros, des abonnements et leurs impôts?

La pérennité et la diversité des revues culturelles seront mises en péril par les décisions de Patrimoine canadien. Quand des revues culturelles disparaissent, ce sont des espaces de réflexion qui disparaissent avec elles, un patrimoine écrit qui meurt. Elles servent souvent de tremplin aux futurs journalistes et écrivains qui y font leurs premières armes. Permettre à ces revues de subsister, c’est créer les conditions d’émergence de la relève.

Patrimoine canadien souhaite-t-il vraiment préserver notre culture ou cherche-t-il à bâillonner nos écrivains et penseurs? Que l’argent du patrimoine revienne au patrimoine et que les publications de qualité reçoivent leur juste part.

La SODEP et ses membres demandent à tous ceux et celles qui tiennent à la survie des revues d’art, de littérature, de théâtre, de cinéma, d’histoire, de patrimoine et d’idées, de faire circuler cette lettre pour protester contre la décision inique de Patrimoine canadien.


Il est important de soutenir cette industrie. Quel pays peut se permettre de tuer sa culture comme le font les conservateurs en accumulant les coupes dans ce secteur ??

mercredi 12 mai 2010

De nouvelles nouvelles !

Je sors de mon ermitage pour remettre un peu de vie ici ! Je vous annonce en grande pompe qu'un de mes textes paraîtra dans le numéro 26 de la revue Brins d'éternité. Oh yeah ! :-) Si vous regardez à droite de cette page, un ti-peu vers le bas, vous trouverez même un lien vers le site de la revue ainsi qu'une image de la superbe page couverture. Des fois que vous seriez pas abonnés... C'est-tu pas bien fait l'Internet quand même.

Pour célébrer l'occasion, je déterre quelques textes qui accumulent la poussière virtuelle dans mon ordinateur et je les mets en ligne sur ce blog. Vous les trouverez dans la toute nouvelle section «pages» à droite. Je ne mets pas n'importe quoi, ils ont été publiés à un moment ou à un autre, ils ont donc reçu un certain aval par mes pairs. Alors, vous pouvez les lire sans crainte. :-p Pas que ce serait n'importe quoi s'ils n'avaient pas été publiés, mais bon ils ont un début, un milieu, une fin et, hopefully, pas trop de fôôôtes.

Ah oui et parlant d'ermitage, j'ai un texte qui s'est rendu dans le top 10 des finalistes du concours des 1000 mots de l'Ermite. Re-yeah ! Bon, j'ai pas gagné, mais le texte gagnant et les 2 "runner up" sont excellents, alors j'ai perdu sans déshonneur. ;-)

vendredi 22 janvier 2010

Heu...

Au moins bonne année 2010 (vieux motard que jamais qui disent !) ! Que les muses vous sourient.

Je réalise que ce blog est plus un carnet de voyage... et que je voyage peu ces temps-ci. Enfin, dans ma tête, mais pas aur la planète. ;-) Hopefully, il y aura des mises à jour dans un avenir pas trop lointain.

J'ai vu des films, suis allée au théâtre, me suis promis d'en parler ici... et ne l'ai pas fait.

Bon, tout le monde doit le savoir, mais il y aura un Carnaval Boréal 2010 ! C'est un peu comme deux congrès la même année, j'aime beaucoup l'idée, j'ai hâte de voir ce que ça donnera. Malheureusement, je déménage exactement ce jour-là (damn!), alors je devrai me contenter de le vivre en différé. Mais l'idée d'un Boréal virtuel me semble intéressante, je baigne dans les lectures Web 2.0 ces temps-ci et j'aurais bien aimé voir "live" ce que ça donnera. Mais j'ai bon espoir que les copains bloggeurs rapporteront les points saillants.

À la revoyure web people !

Ah oui, et je compte bien participer aux Mille Mots de l'Ermite. Comme les écrits restent, j'espère que de l'avoir écrit ici me donnera un bon coup de pied au cul virtuel pour plonger là-dedans une fois déménagée. ;-p