Je suis nouvellement initiée au travail de Robert Lepage. J'ai eu la chance de voir le Projet Andersen l'an dernier (ou y a-t-il déjà deux ans ? Enfin...) et c'était la première fois que je voyais une pièce de Lepage. Je m'étais bien promis d'aller voir la prochaine. Comble de bonheur, Le Dragon bleu est une pièce sur la Chine, un pays qui me fascine. Je n'ai pas vu La Trilogie des dragons (qui précède Le Dragon bleu), mais je l'ai lue, question de me plonger dans l'univers avant d'aller voir la pièce. Mais bon, lire un texte de théâtre, ce n'est vraiment pas comme vivre la pièce. C'était bien, mais c'était incomplet. Il y manquait l'étincelle, la vie qu'une pièce ne peut avoir que sur scène. J'avais hâte de voir la pièce.
On nous raconte l'histoire de Pierre qui possède une galerie d'art contemporain à Shanghai. Débarque chez lui Claire, une ancienne flamme qui vient pour adopter un enfant. Il y a aussi Xiao Lin, la protégée de Pierre, mais aussi sa maîtresse. Et l'histoire nous est racontée tour à tour en français, en anglais et en chinois (avec sous-titres, bien sûr !) Je le dis tout de suite, je n'ai pas été décue ! Tout d'abord la mise en scène est vraiment actuelle et vivante. Robert Lepage utilise beaucoup les nouvelles technologies et le mariage entre ces technologies et le côté plus mythique de la Chine donne un résultat des plus intéressant. Il est fascinant de voir Pierre, le personnage joué par Robert Lepage, dessiner un idéogramme chinois sur une feuille avec un pinceau, alors qu'au même moment ce signe apparaît, gigantesque, sur un écran. L'ouverture de la pièce est aussi un habile mélange de traditionnel et de contemporain avec la danseuse chinoise (sublime et si belle !) qui performe une danse traditionnelle devant un écran où défile le générique de la pièce, comme au cinéma !
Les deux comédiennes qui accompagnent Lepage sur scène, Marie Michaud et Tai Wei Foo sont également excellentes. La première en québécoise qui débarque en Chine et vit un certain choc culturel, la deuxième en artiste contemporaine qui présente également deux numéros de danse au cours de la pièce.
La scénographie est aussi très réussie. J'ai lu qu'il devait y avoir des références visuelles à Tintin et le lotus bleu, mais qu'elles ont dû être retirées à la dernière minute, les droits ayant été refusés. C'est dommage, mais ça n'enlève rien au décor qui est savamment orchestré et il reste un clin d'oeil à la page couverture de l'album. Les deux étages du décor sont utilisés avec brio et nous transportent tour à tour de l'appartement de Pierre, à une gare, un avion, un bar, une galerie d'art, bref, la polyvalence est à l'honneur et c'est vachement bien réussi.
J'ai donc passé une excellente soirée et me promets bien d'aller voir le prochain projet de ce dramaturge qui m'a totalement séduite.
On nous raconte l'histoire de Pierre qui possède une galerie d'art contemporain à Shanghai. Débarque chez lui Claire, une ancienne flamme qui vient pour adopter un enfant. Il y a aussi Xiao Lin, la protégée de Pierre, mais aussi sa maîtresse. Et l'histoire nous est racontée tour à tour en français, en anglais et en chinois (avec sous-titres, bien sûr !) Je le dis tout de suite, je n'ai pas été décue ! Tout d'abord la mise en scène est vraiment actuelle et vivante. Robert Lepage utilise beaucoup les nouvelles technologies et le mariage entre ces technologies et le côté plus mythique de la Chine donne un résultat des plus intéressant. Il est fascinant de voir Pierre, le personnage joué par Robert Lepage, dessiner un idéogramme chinois sur une feuille avec un pinceau, alors qu'au même moment ce signe apparaît, gigantesque, sur un écran. L'ouverture de la pièce est aussi un habile mélange de traditionnel et de contemporain avec la danseuse chinoise (sublime et si belle !) qui performe une danse traditionnelle devant un écran où défile le générique de la pièce, comme au cinéma !
Les deux comédiennes qui accompagnent Lepage sur scène, Marie Michaud et Tai Wei Foo sont également excellentes. La première en québécoise qui débarque en Chine et vit un certain choc culturel, la deuxième en artiste contemporaine qui présente également deux numéros de danse au cours de la pièce.
La scénographie est aussi très réussie. J'ai lu qu'il devait y avoir des références visuelles à Tintin et le lotus bleu, mais qu'elles ont dû être retirées à la dernière minute, les droits ayant été refusés. C'est dommage, mais ça n'enlève rien au décor qui est savamment orchestré et il reste un clin d'oeil à la page couverture de l'album. Les deux étages du décor sont utilisés avec brio et nous transportent tour à tour de l'appartement de Pierre, à une gare, un avion, un bar, une galerie d'art, bref, la polyvalence est à l'honneur et c'est vachement bien réussi.
J'ai donc passé une excellente soirée et me promets bien d'aller voir le prochain projet de ce dramaturge qui m'a totalement séduite.